Karma

Le karma en sanskrite, ancienne langue d’Asie, dérive du verbe Kr qui signifie « faire ».

Tout ce que nous faisons, mentalement ou physiquement c’est karma et il laisse une empreinte sur notre être.

Nous agissons, donc nous sommes conscients des nos actes, donc nous voulons. Notre libre arbitre est notre source de vie. Chaque individu est maître de sa volonté, c’est lui qui forge son avenir. C’est ça la loi du karma.

Le Karma nous fait prendre conscience du fait qu’au moment même où nous agissons, nous jetons les bases de notre futur. Mais encore ce sont les effets des actions accomplies précédemment qui jettent les bases du présent.

Donc chaque parole, chaque évènement de notre vie présente, même ceux qu’on serait tenté d’attribuer au hasard, seront un facteur pondérable dans une vie future.

La loi du karma peut se résoudre, en paroles simples, ainsi : « tôt ou tard on sème ce qu’on a récolté ». C’est la loi de cause à effet qui nous règle. Un continuel et perpétuel changement dans une nouvelle réincarnation. Tout est tourné vers un processus qui pousse l’homme à aller toujours plus haut, à s’acheminer vers la perfection. C’est le concept de la réincarnation, comme l’entend la philosophie orientale sur l’évolution de l’homme.

Le destin de l’homme est de se réincarner sur terre, jusqu’à quand il ne s’est pas purifié, s’est libéré des dettes vis à vis du karma de ses vies antérieures. On arrive à ce stade par la méditation et l’action ; notre âme est nue devant cette alternative de choisir le bien ou le mal comme moyen de purification.

Mais le karma ne s’applique pas uniquement à un individu seul. Nous entendons parler aussi d’un karma à dimension universelle. Les actions des uns produisent causes et effets sur les actions des autres. Les guerres, les actes collectifs de destructions, les désastres naturels, sont dus en quelque sorte à une rupture de l’ordre universel, à nos fautes présentes ou passées. Il y a matière à réfléchir.