Certains analystes contemporains associent la méditation avec une forme de psychothérapie, surtout lorsque le sujet souffre de troubles liés au stress, au surmenage etc.

La mode du nouvel âge a vu se développer des centres de méditation ou celle-ci est bien éloignée de la pratique religieuse, elle est simplement spirituelle. La méditation devient alors un support de développement personnel, de pratique introspective, de prise de conscience de soi.

On peut alors y associer des applications cliniques. A part certaines positions difficiles comme celles du lotus par exemple, contre-indiquée chez les personnes souffrant d’arthrose ou de toute forme rhumatoïde, il n’existe guère de précautions médicales voire d’interdiction à la méditation.

Les neurologues ont étudié les ondes du cerveau pendant l’état de méditation et ont constaté des modifications significatives.

Des scientifiques ont collaboré avec le Dalai Lama pour étudier les effets à la fois psychiques et physiques de la méditation : moins d’anxiété, une amélioration des troubles du sommeil, une meilleure concentration, une meilleure capacité « à faire face » et moins de rechute d’état dépressif. Elle permet aux personnes anxieuses de mieux contrôler les effets secondaires du surmenage et du stress.

La méditation peut donc être utilisée en complément d’une psychothérapie, sous encadrement. Au plan physique, la pratique régulière engendre une augmentation des défenses immunitaires, une diminution des douleurs chroniques. Elle améliore la respiration, le rythme cardiaque devient plus régulier. Elle peut modifier le métabolisme du cerveau, de la pression sanguine. La méditation agit alors comme de la relaxation profonde.

De nombreux pratiquants connaissent la méditation à travers une activité : par exemple le yoga.

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