Kung Fu Shaolin
L’histoire du monastère de Shaolin remonte en l’an 520 lorsqu’un moine errant venu d’Inde y demanda l’asile. Ce moine était le Boddhidharma, qui pris ensuite le nom chinois de Damo. Il enseigna aux moines comment se défendre des brigands et des animaux.
Cette légende est contestée actuellement, car d’autres noms sont cités comme étant les fondateurs du Kung Fu Shaolin.
En tout cas, depuis des siècles la pratique s’est développée et cinq écoles se sont créées en Chine. Elles sont toutes associées au bouddhisme Chan. L’entrainement au monastère y est rigoureux, et comprend 708 séquences de routines armées et à mains nues et 156 exercices de respiration et de concentration. Jusqu’au seizième siècle, les armes et les bâtons étaient très utilisés mais furent ensuite remplacés par les mains ouvertes.
Les disciples de Shaolin sont en général assez jeunes, tous des garçons, et la formation dure entre deux et quatre ans. La discipline y est de rigueur, tant pour les techniques de combat que pour les exercices spirituels et l’apprentissage du bouddhisme. L’entrainement dure plusieurs heures par jour, et consiste en répétitions de mouvements, les Taos, tout seul ou en groupe.
La plupart des positions portent des noms imagés comme des noms d’animaux, la position du léopard, celle du vieux tigre etc…
Les combats de Kung Fu se pratiquent à deux adversaires, à mains nues.
Des variantes de Kung Fu ont vu le jour petit à petit et l’on retrouve des styles comme celui de la mante religieuse, du singe, du Wing Chun et bien d’autres.