Sorcellerie
La sorcellerie est un art très ancien.
Elle est très riche en pratiques et surtout en rituels amoureux. Une potion et un philtre d’amour peuvent gagner le cœur d’une fille ou d’un homme ou faire renaître des amours et des passions éteintes.
L’influence des druides eut un grand impact dans la sorcellerie. Les prêtres druides avaient des notions de herboristes et médicales. Ils pratiquaient la magie en lançant des maléfices en se servant de végétaux.
La sorcellerie pratiquée au Moyen Age avait hérité des éléments de la culture germanique et celte mais aussi de la culture hébraïque et arabe.
Le contact de la sorcellerie avec l’église chrétienne fut un tournant déterminant. Dans un premier temps avec l’Inquisition, l’église commença à persécuter sans distinction les magiciens, les sorciers et sorcières, en les assimilant aux hérétiques. Ils furent emprisonnés, torturés et brûlés.
Mais l’église a aussi hérité des idées, pratiques de la sorcellerie. Quelque peu modifiées, ces pratiques furent intégrées dans les rites religieux.
Une vraie balade à travers l’histoire de la sorcellerie nous est offerte par un musée. Qui passe par Concressault, peut visiter un musée dédié à la sorcellerie. Il témoigne du chemin parcouru depuis le moyen age. Les fées côtoient les sorcières ; les vidéos ou les expositions nous relatent de ce temps révolu. Personnages et scènes sont reconstitués fidèlement.
Ce musée est une découverte de l’histoire de la sorcellerie avec ses témoignages et l’usage de ses plantes magiques. (www.123musees.fr/Musee-de-la-sorcellerie-de-Concressault).
La sorcellerie ne nous montre pas seulement le coté néfaste ; plusieurs séries télé, des films, ou des romans nous décrivent des sorcières bienveillantes qui sont en boute contre le mal ; elles sont aussi imprévisibles que douées, prêtes à libérer l’innocent et à protéger le faible.
Elles ne font plus peur aux enfants ; en Alsace, par exemple, les sorcières sont représentées par des figurines porte-bonheur.
