Yi Jing
Comment interpréter le Yi Jing
Le Yi Jing est un classique de la littérature chinoise. Il s’agit d’une œuvre philosophique, où le confucianisme et le taoïsme prennent leurs sources.
Il est aussi nommé le livre des changements et des mutations.
Je n’ai pas la présomption de faire une dissertation sur cette très ancienne philosophie ; je veux seulement mettre en évidence certains éléments qui ont fait considérer cet ouvrage pendant longtemps comme un livre d’art divinatoire.
Selon le Yi Jing, l’univers est assujetti à des cycles.
La terre à travers sa rotation génère les cycles des saisons, ou le jour et la nuit, l’illumination et l’obscurité.
L’homme lui aussi a ses cycles, la naissance, l’enfance, l’adolescence, la maturité, la vieillesse et la mort.
Chaque chose change et mute dans une autre. Chaque chose est basée sur la combinaison du yin et yang.
A travers les trigrammes du Yi Jing, il est possible de comprendre comment tout dans le cosmos est harmonie et synchronisation et rien n’est dû au hasard.
La prédiction de l’avenir se fait par l’interprétation des lignes pleines c’est à dire le yang, et des lignes discontinues le yin.
Il comporte 64 hexagrammes et des trigrammes, 3 lignes supérieures et trois lignes inférieures auxquelles correspondent respectivement l’aspect extérieur et intérieur d’une situation donnée.
L’oracle est consulté à travers la lancée des petites monnaies ou sur la manipulation de 50 bâtonnets de bambou. Le tirage offre une multitude de réponses possibles, toutes nous renvoient à comprendre notre comportement et comment on peut affronter la situation à laquelle l’on est confronté.
Etant donné la complexité de cet art divinatoire, il faut se faire conduire par un vrai spécialiste en la matière, un connaisseur de la sagesse chinoise. En effet la vraie traduction de Yi Jing c’est « livre de la sagesse ».