Wushu : Sport
Depuis le début du vingtième siècle, le Wushu a perdu de son sens guerrier à caractère militaire pour devenir une activité sportive tout en restant un art martial.
Pendant de nombreux siècles, les techniques de combat à des fins guerrières incluaient l’utilisation des armes telles que l’arc, l’arbalète, le bâton et la lance, l’épée et le sabre, le bouclier, l’armure, etc.
Ce n’est qu’à partir de l’époque Ming (14-15ème siècle) que le combat à mains nues s’est développé. Ainsi, il n’y avait pas que les militaires qui pouvaient se battre mais aussi les paysans. Puis des écoles ont été formées, certaines à caractère très sportif, d’autres dépendant directement des moines bouddhistes plus axés sur le mental et la discipline.
En Occident, le Wushu est considéré comme une manière de pratiquer les arts de combat en incluant l’aspect sportif et l’hygiène physique, les techniques alliant gymnastique, enchainements codifiés et la compétition. Les pratiques anciennes et traditionnelles n’ont pas pour vocation la pratique compétitive. Le sens sportif survenu au siècle dernier s’applique plus à certains arts martiaux privilégiant la compétition et donne naissance à de nouveaux athlètes (comme dans le judo par exemple). Il est important de préserver la richesse des arts anciens pour maintenir l’équilibre avec le Wushu sportif et moderne.
La compétition de Wushu comprend deux formes de “tao lus”: neuf enchainements de Kung-fu avec ou sans armes et deux enchainements de Taiji Quan avec épée. Le Sanda est un combat libre à deux, utilisant les coups, la projection, l’arrachage et qui se déroule sur une estrade de 8m de côté. Le combat est divisé en rounds et autorise les protections (plastron, gants de boxe, etc.).