Kung Fu
Le terme Kung Fu employé de nos jours vient du chinois GongFu qui signifie au sens large la maitrise, l’effort dans un exercice, la compétence, mais a pris le sens de boxe chinoise depuis que le cinéma de Hong Kong a fait connaître le WuShu à travers les films d’arts martiaux et ses célèbres stars.
Etant donné l’immensité géographique de la Chine, il existe plusieurs types de boxes chinoises, réparties en deux grandes catégories appelées boxes du nord et boxes du sud. On fait référence au fleuve YangTsé comme ligne de partage.
Les boxes du nord (bei quan) font une large part au travail des membres inférieurs comme les déplacements rapides, les coups de pied, les mouvements acrobatiques et sauts. L’origine provient de la tradition du monastère de Shaolin qui a donné son nom au plus célèbre des Kung Fu. Ce serait un moine bouddhiste qui l’aurait fondé au cinquième siècle.
Au contraire, les boxes du sud (nan quan) utilisent beaucoup plus les membres supérieurs : techniques de poings, positions statiques, corps à corps. Les écoles du sud se sont orientés vers les arts martiaux dits internes (nei jia) comme le qi qong, le tai chi shuan et le bagua zhang qui utilisent plus l’énergie interne (le qi) que la force musculaire et seraient plus reliés au taoisme.
Un dicton chinois illustre bien cette distinction : poings dans le sud, jambes dans le nord.
Dans la famille des boxes externes (bai jia) on retrouve différents styles, des plus traditionnels aux plus modernes.